Dédicace dans le Vercors

Rendez-vous mercredi 19 août à 16h à la Médiathèque-Bibliothèque Georges Perec de Villard-de-Lans (38250) pour une séance de dédicace de « La Tentation de la Liberté ».

Bonjour,

Retrouvez-moi mardi 18 août à partir de 17h30 au cinéma LE REX de Villard-de-Lans (38250) pour une séance de dédicace autour de la projection du film « LETTRE A FRANCO », d’Alejandro Amenabar, suivie d’un débat autour de mon roman « LA TENTATION DE LA LIBERTE ».

Où trouver « La Tentation de la Liberté » ?

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ou encore de nombreuses librairies

A l’étranger :

  • La Libreria Francesa (Madrid), La Libreria Francesa El Bosque (Madrid)
  • La Libreria Stendhal (Roma)

et bien sûr en France :

  • à Paris (A Livr’ouvert, Chantelivre, Delamain, Fontaine Auteuil, Fontaine Haussmann, Fontaine Kléber, Fontaine Passy, Fontaine Sèvres, Fontaine Victor Hugo, Fontaine Villiers, Galignani, Henri IV, La Procure, Le Merle Moqueur, Le Nuage Vert, Librairie de Paris, Libralire, Wallonie-Bruxelles…),
  • en banlieue à Arcueil (Furet du Nord), Asnières (Librairie Nouvelle), Aubergenville (Gibert Joseph), Chatou (Librairie Comme un Roman), Chennevières-sur-Marne (Petites Histoires entre Amis), Ermont (Librairie Lecut), Fontainebleau (Librairie du Marché), Gennevilliers (Cultura), Issy-les-Moulineaux (Chantelivre), Ivry-sur-Seine (Envie de Lire), Les Clayes-sous-Bois (Cultura), Les Lilas (Folies d’Encre), Les Pavillons-sous-Bois (Folies d’Encre),Les Ulis (Le Jardin de Thierry), Levallois-Perret (Les Beaux Titres, Décitre), Lieusaint (Furet du Nord), Montigny-le-Bretonneux (Furet du Nord, Le Pavé du Canal), Montmorency (Au Connétable), Neuilly (Librairie de Bagatelle), Poissy (Librairie du Pincerais), Pontoise (La Procure), Puteaux (l’Amandier), Roissy (Furet du Nord), Saint-Maur-des-Fossés (La Griffe Noire), Saint Germain-en-Laye (Gibert Joseph), Sainte-Geneviève-des-Bois (Cultura), Sannois (Deux Degrés Est), Suresnes (Lu & Cie), Vaux-le-Pénil (Vaux Livres), Versailles (Gibert Joseph), Villennes-sur-Seine (Cultura), Vitry-sur-Seine (Gibert Joseph), et
  • en province : Cufay (Abbeville), Martin-Delbert (Agen), Chemin Faisant (Aix-les-Bains), Fnac (Ajaccio), @ttitude (Albi), Sauramps Cévennes (Alès), Martelle (Amiens), Plume et Fabulettes (Ancenis), Chrysalide (Angers), Contact (Angers), Itinérances (Angers), Myriagone (Angers), Richer (Angers), Décitre (Annecy), La Procure (Annecy), Décitre (Annemasse), Masséna (Antibes), Fontaine Luberon (Apt), Furet du Nord (Arras), Fnac (Aubenas), Les Petits Papiers (Auch), Vent de Soleil (Auray), Librairie Oblique (Auxerre), L’Autre Monde (Avallon), L’Eau Vive (Avignon), Le Bleuet (Banon), La Fabrique (Bar-le-Duc), Darrieumerlou (Bayonne), Furet du Nord (Beauvais), L’Intranquille (Besançon), Furet du Nord (Béthune), Clareton des Sources (Béziers), La Machine à Lire (Bordeaux), Montbarbon (Bourg-en-Bresse), Dialogues (Brest), La Baignoire d’Archimède (Brive-la-Gaillarde), Jeux de Mots (Cadillac), Le Brouillon de Culture (Caen), Furet du Nord (Cambrai), Cultura (Carcassonne), Siloë (Carcassonne), 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Extrait : Carmen

Carmen.jpgTout aussi entreprenante, Carmen était pourtant d’une autre trempe, de celle dont on fait les pionnières, les Colette, les Olympe de Gouges, les Amelia Earhart. Aviatrice comme l’américaine, elle avait jeté son dévolu sur Clément, après leur rencontre fortuite à la Bodega Monumental qui venait d’ouvrir à Barcelone, à deux pas de la Place d’Espagne. En cette belle journée catalane, pour une raison qui lui échappait encore, Clément avait senti le regard embrasé d’une belle inconnue se poser sur son dos, sensation inconnue de lui jusqu’alors, sensation très agréable et même flatteuse. Se retournant d’instinct, il avait détaillé une silhouette de garçonne affinée par un pantalon, des épaules et des bras graciles et enfin un visage parfait encadrant des yeux effrontés délibérément fixés sur lui.

Une fille au charme aigre-doux, aurait dit d’elle William Sheller. Plus âgée que le jeune français, plus expérimentée aussi, elle avait d’emblée pris les choses en main et bien vite transformé une relation amicale entre compañeros républicains en une histoire d’amour passionnée. Clément avait enfin trouvé le bonheur auprès de la belle castillane qui avait illuminé ses vingt ans. Qui saura jamais comment et pourquoi l’aventure se termina ? Les nécessités de la guerre, la lassitude, la distance entre le fantassin et l’aviatrice ? C’est sans doute Carmen qui, un triste jour, mit un terme à leur histoire d’amour encore balbutiante. Très probablement le jeune journaliste, meurtri, blessé, ne s’ouvrit à personne de ce nouveau chagrin, minimisant sa souffrance, en raison de l’altruisme qui l’habitait depuis qu’il devenait un homme. Et puis la guerre était là, alors pourquoi importuner les camarades de lutte avec un chagrin de jeune homme romantique ? La guerre sonne le glas des sentiments. Elle est le deuil des corps, celui des âmes et des cœurs, le décor d’amours sans lendemain, de vies sans avenir. Un matin, le combattant de la liberté s’en était retourné au front avec une blessure de plus, une meurtrissure invisible qu’il emporterait avec lui où qu’il aille. Clément se raccrocha à des petits riens, des regards, des rires, et surtout le souvenir d’une âme forte et d’un corps pourtant si léger dans ses bras. Son chagrin, il le coucha sur le papier avec la même tendresse qu’il avait découverte dans l’intimité de la belle. A quoi bon s’en ouvrir à ses compagnons d’arme ? Les poètes, on les fusille comme Garcia Lorca, on les tue en duel comme Pouchkine, ou on les interne comme Gérard de Nerval. Avec son humilité coutumière, avec sa silhouette juvénile, Clément n’aurait pu imaginer un seul instant que la belle aux yeux clairs et à la chevelure d’ébène souffrirait elle aussi de leur rupture, pensant souvent à lui dans son monoplan de combat. Et pourtant !

Ce n’était pas grand-chose, juste une entaille dans le cœur de gosse de Clément, une blessure qu’il avait enfouie, recouverte de son uniforme et de son calot de brigadiste. Une blessure de rien du tout, une goutte d’eau comparée à la souffrance de tout un peuple. Bon sang, combien il portait de souffrance, ce peuple espagnol ! Lorsqu’il avait quelques instants de trêve, Clément se prenait à rêver, soldat à la crosse en l’air sur la ligne de front, et alors c’est à la belle aviatrice castillane qu’il songeait en contemplant une photographie noir et blanc. Glissée entre l’étoffe de l’uniforme et son cœur, elle représentait la jeune femme posant fièrement devant son avion. Par coquetterie sans doute, Carmen avait choisi de donner à Clément une photo d’elle datant de plusieurs années. Des mains enfantines un peu potelées, un visage poupin d’héroïne de cinéma muet, un corps juvénile aux formes émouvantes revêtu d’un mono bleu, elle souriait à l’avenir, timide, l’œil rêveur, devant le moteur rotatif Gnome et Rhône d’un monoplan français. Il y avait quelque chose d’irréel dans ce portrait datant d’avant le soulèvement fasciste. Carmen… ce prénom résonnerait longtemps encore aux oreilles de Clément comme le nom d’une première victoire sentimentale mais aussi d’un mal qui ne le quitterait jamais tout à fait. A qui parler de tout cela, dans le fracas des bombardements, quand chacun se demande si demain ne sera pas le dernier jour, quand tout un peuple affamé meurt sous le feu et l’acier ?

Comme moi, à présent, désarmé sur le champ de bataille des sentiments, il doit se résoudre à continuer de vivre, à espérer, à avancer, sans trop savoir vers quoi, parce que l’espoir ne devait pas déserter ses vingt ans, parce que l’espoir est le dernier trésor caché de ceux qui ont la guerre ou la misère comme horizon immédiat. Clément se promet d’être durablement heureux vaille que vaille, lorsque les armes se tairont enfin. Si le bonheur, ce sentiment fugace qui lui avait enfin fait trouver belle la vie, ne perdait pas en intensité ce qu’il gagnait en longévité, alors cela valait la peine de vivre et d’espérer.

Extrait : Le Bar des Anarchistes

Rue du Commerce

Situé au numéro 17 de la rue du Commerce, le Bar des Anarchistes, véritable oasis dans l’atmosphère étriquée de cette ville de garnison désormais aux couleurs de la guerre, était en fait une ancienne maison vigneronne à cave enterrée. On accédait à cette dernière en empruntant un escalier métallique vissé dans le sous-sol lédonien et masqué par un trappon à deux battants refermés sur le trottoir. Cette bâtisse était un souvenir de l’activité viticole de Lons, disparue avec le vignoble avant la première guerre mondiale, lors de la grande épidémie de phylloxéra. Une bouche de métro en plein Jura, et, de plus, voisine de l’enseigne de la Grande Charcuterie Parisienne ! Pour un peu, on se serait cru à Paname ! En temps de paix, et même en ces heures graves, les quelques habitués se comptaient parmi les artistes et artisans lédoniens. Il n’y avait aucun risque que la dipsomanie d’un quelconque militaire de carrière conduisît ce dernier en ce lieu pour y étancher sa soif : faute de licence IV, le « BDA » ne vendait pas d’alcool et ne présentait donc aucun attrait pour ce type de clientèle. Ainsi c’est en toute sécurité et en toute sobriété que plusieurs soirs par semaine d’énigmatiques silhouettes disparaissaient sous les arcades de la rue du Commerce, dans les entrailles de cette terre franc-comtoise, comme des sous-mariniers dans leur bathyscaphe. Si du dehors rien ne filtrait de l’activité souterraine et libertaire du BDA, une fois arrivé au bas de l’escalier, dans la rumeur des discussions et la musique dispensée par un gramophone, dans le cadre d’une cave voûtée aux murs décorés de paysages du Jura peints à l’huile, les conspirateurs pacifistes se sentaient renaître à la vie.

Le propriétaire, un homme jeune en chemise de flanelle et gilet, aux allures d’enseignant sorbonnard, tendit une main chaleureuse aux deux silhouettes familières qui perçaient maintenant la lumière des lieux. Il était tout aussi anachronique dans ce Jura de juin 1940 que ces intellectuels dont on avait voulu faire des bidasses. Cette même originalité ainsi qu’un goût commun pour les échanges de vue les rapprochaient. Il connaissait bien Nicolas, et surtout Clément pour l’avoir entendu pérorer haut et fort contre l’armée et son état-major, contre l’église, les hommes politiques, le capitalisme et plus généralement contre tous ces « culs blancs » de français qui décidément se révélaient trop calculateurs pour avoir du cran. Presque tous les soirs, Clément haranguait ses camarades, laissant exploser la rage et la bouillonnante vitalité qu’il contenait tant bien que mal le jour durant sous cet uniforme abhorré : sa mobilisation dans l’armée française avait infailliblement conforté sa mobilisation politique. Sa révolte lui était comme une seconde peau.

Avis à la population !

Avis à la population d’Ermont (Val d’Oise) et de ses environs. Mon roman «La Tentation de la Liberté», paru en 2018 chez Vérone Éditions, est disponible dans sa belle livrée rouge auprès de la Librairie Lecut. Je serai heureux de vous le dédicacer ultérieurement.

Roman historique, mais pas seulement, ouvrage très personnel, c’est aussi une chronique familiale, un manifeste politique et une parole nécessaire à l’heure où nous quittent les derniers témoins directs de la deuxième guerre mondiale et de la guerre d’Espagne.

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